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jeudi 5 mai 2005

Brioche de pommes de terre

Ici, la brioche est servie avec des courgettes à la provençale.

Pour 2 ou 3 personnes:
  • 500 g de pommes de terre
  • 50 g de beurre
  • 50 g de gruyère râpé
  • 1 dl de lait
  • 1 oeuf
  • sel, poivre
Eplucher les pommes de terre et les faire cuire à l'eau pendant 20 minutes.
Egoutter les pommes de terre et les réduire en purée. Ajouter le lait, le beurre, le fromage râpé, et le jaune d'oeuf. Saler et poivrer.
Faire des boules de manière à donner leur forme aux brioches.
Dorer éventuellement avec du jaune d'oeuf ou du lait.
Faire cuire à four chaud 10 minutes.
Servir chaud.

Verdict: Une recette simple, mais efficace. Et qui présente bien ! ;)

Le "parfait" végétarien


Pourquoi manges-tu du fromage? Quoi!? Tu es végétarien(ne) et tu conduis une voiture? Ne devrais-tu pas te débarrasser de ta ceinture en cuir, puisque tu ne consommes plus de viande? Ces questions ne pourraient-elles pas sortir de la bouche d’un avocat cherchant à déstabiliser et à embrouiller un accusé? Bon nombre de végétariens sont régulièrement soumis à des interrogatoires. Les végétariens se doivent d’être parfaits! L’ignoriez-vous?

Avez-vous déjà tenté de gravir une montagne d’une traite? Toute ascension débute par un premier pas, suivi d’une multitude d’autres: petits, grands, rapides ou circonspects. Pour changer des habitudes bien ancrées et reconsidérer son mode de vie, il faut autant d’endurance que pour escalader plusieurs sommets. La préparation commence dès que le besoin de franchir un nouveau cap se fait sentir. Chemin faisant, vous rencontrez des personnes qui partagent votre opinion et d’autres qui critiquent et désapprouvent en bloc toutes vos démarches, quelles qu’elles soient. Mais moi, je poursuis ma route. J’étudie chacun de mes pas et surveille mes décisions quotidiennes: que puis-je éviter ou changer, par quel moyen raisonnable induire ce changement? J’ai décidé de ne plus consommer de viande, j’ai décidé de bannir les oeufs de mon alimentation, j’ai décidé de lire attentivement la liste des ingrédients de tous les produits que j’achète: les aliments morts tuent mon appétit.

Toutes les décisions ont un prix: celui de l’alternative écartée. Pour en arriver à choisir de vivre autrement, il ne suffit pas d’avoir pris conscience de la nécessité d’un changement. Il faut un consentement total de la part de l’être tout entier: corps et âme. Chaque échec mène à une meilleure compréhension, occasionne une nouvelle réflexion, jusqu’à raffermir une personne dans ses convictions, à tel point qu’elle n’a plus besoin de remise en question pour aller de l’avant. Encore une décision de prise... passons à la suivante.

Par des questions subtiles, nos partenaires de discussion prennent souvent un malin plaisir à mettre en lumière les failles de notre comportement. Ils nous poussent à argumenter jusqu’à l’épuisement, le but de la bataille dialectique étant de démasquer nos imperfections. La schizophrénie nous guette: qui suis-je? Un ermite végétarien ou une personne qui vit dans la société, mais qui refuse de tout accepter de sa part?

«Informer», telle est notre devise. Elle consiste à ouvrir le débat, non sans omettre d’évoquer ce que chacun a déjà obtenu pour lui-même. Chaque conviction mise en pratique compte! Les décisions en suspens ne doivent pas servir de prétexte pour dévaloriser le végétarien. En ce qui me concerne, je ne cesse de reconsidérer certains choix de vie et de les mettre en pratique. Non parce que je suis végétarienne, mais parce que j’examine chacun de mes pas sur le parcours de ma vie.

L’information passe par des discussions et des débats parfois provocants. Dans le fond, j’ai cependant acquis la certitude qu’il ne faut pas minimiser l’existence d’un réseau infini d’exploitation, de soumission, d’intrigues commerciales, de violation de la dignité des êtres vivants...
Dans un premier temps, il faut apprendre à ne pas détourner les yeux, à y réfléchir et à se faire sa propre opinion. Mettre en pratique les conséquences logiques qui s’imposent souvent d’elles-mêmes, représente un pas supplémentaire, souvent difficile à franchir.
L’être humain n’est pas né pour la perfection, mais pour analyser sa situation et son environnement afin de s’en faire une idée globale et de décider de sa manière d’agir. Nous poursuivons tous notre route.

- Katharina Wiget -