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jeudi 29 septembre 2005

Pensées secrètes de chats


Journal intime d'un chat

Jour 152
Mes ravisseurs continuent à me provoquer avec de bizarres petits objets pendouillant au bout d'une ficelle. Ils se gavent d'une succulente nourriture au dîner pendant qu'ils me forcent à manger des céréales déshydratées.
La seule chose qui m'aide à tenir le coup est l'espoir d'une évasion, et la maigre satisfaction que je retire de temps à autres de la destruction d'un meuble. Demain, je mangerai peut-être une autre plante d'appartement.

Jour 161
Aujourd'hui, ma tentative d'assassiner mes ravisseurs en me glissant dans leurs pieds pendant qu'ils marchaient a presque réussi. Il faudra que j'essaie encore depuis le haut des escaliers.
Dans l'espoir d'induire dégoût et répulsion chez ces vils oppresseurs, je me suis encore forcé à vomir sur leur fauteuil préféré. Il faudra que je recommence sur leur lit.

Jour 165
J'ai décapité une souris et leur ai apporté le corps, afin de leur faire comprendre ce dont je suis capable, et pour frapper leurs coeurs de terreur. Mais ils se sont juste extasiés et se sont répandus en paroles onctueuses et condescendantes, me disant à quel point j'étais un bon petit chat. Hmmm... Ca ne fonctionne pas conformément au plan.

Jour 168
J'ai enfin réalisé jusqu'à quel point allait leur sadisme. Sans aucune raison, j'ai été choisi pour le supplice de l'eau. Cette fois, de plus, il comprenait une substance chimique mousseuse et piquante nommée "shampooing". Quel cerveau malade a bien pu inventer un tel liquide ? Ma seule consolation est le morceau de pouce que je tiens encore entre mes dents.

Jour 171
Aujourd'hui s'est tenue une sorte de réunion de malfaiteurs. J'ai été placé à l'isolement pendant l'événement. Cependant, j'ai pu entendre le bruit et humer l'odeur nauséabonde de ces tubes de verres qu'ils appellent "bière". Plus important, j'ai réussi à obtenir l'information que la raison de ma réclusion était mon pouvoir "allergisant". Il va falloir que j'apprenne de quoi il s'agit pour que je puisse l'utiliser à mon avantage.

Jour 174
Je suis persuadé que les autres prisonniers sont des comédiens ou peut-être même des mouchards. Le chien est relâché tous les jours et semble plus qu'heureux de revenir. C'est visiblement un attardé mental.
D'un autre côté, l'oiseau doit être un informateur puisqu'il leur parle constamment. Je suis certain qu'il leur rapporte mes moindres mouvements. Tant qu'il restera dans cette pièce de métal, sa sécurité est assurée. Mais je peux attendre. Ce n'est qu'une question de temps...


Journal intime d'un chien

Jour 180
08h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
09h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
09h40 : Chouette, une promenade ! Ce que je préfère !
10h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
11h30 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
12h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
13h00 : Chouette, la cour ! Ce que je préfère !
16h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
17h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
17h30 : Chouette, papa et maman ! Ce que je préfère !

Jour 181
Voir jour 180.

Jour 182
Voir jour 181.

Jour 183
Voir jour 182.

lundi 26 septembre 2005

Gratin de courgettes au tofu


Pour ma plus grande peine, ma récente passion pour les courgettes va devoir s'arrêter avec l'été. Qu'à cela ne tienne, je les retrouverais la saison prochaine et je vais en profiter pour faire connaissance avec de nouveaux légumes d'hiver, jusque là inconnus.
En attendant, voici probablement une des dernières recettes de courgettes avant l'année prochaine, à moins que l'envie ne soit trop forte et que je craque pour des courgettes hors-saison... :)


A l'année prochaine, courgettes de mon coeur...

Pour 4 personnes
  • 800 grs de courgettes
  • 200 grs de tofu (je l'ai pris aux herbes)
  • 1 verre de riz (environ 120 grs)
  • 1 oignon
  • 1 gousse d'ail
  • Levure maltée
  • Huile d'olive, persil, sel, poivre
Faire cuire le riz. Dans une sauteuse, faire chauffer l'huile d'olive, puis y faire revenir l'oignon émincé et les rondelles de courgettes. Ajouter l'ail écrasé, le tofu émietté, le persil ciselé, sel et poivre. Incorporer le riz et bien mélanger.
Déposer dans un plat à gratin huilé, saupoudrer de levure maltée et faire cuire 35 à 40 min au four, à 200°C (th. 7).

Verdict: L'essayer, c'est l'adopter! Facile, simple et bon, en repas complet ou en accompagnement, j'adore. :)

dimanche 25 septembre 2005

Weekend Cat Blogging #16



Opium à la "chasse"

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En bon chat de gouttière qu'elle est et contrairement à Vodka qui est la zen-attitude incarnée, Opium est une vraie pile électrique. Elle se fait des parties de cache-cache de folie avec son joujou, avec des bonds impressionnants à la clé.
Le plus drôle est encore lorsqu'elle "m'appelle" pour que je joue avec elle, ou lorsqu'elle ramène sa souris à mes pieds pour que je lui relance encore et encore. A l'origine, je suis pas très chien, mais je crois bien que j'ai hérité d'un chat-chien. ;)
Une vraie pathère noire, mais qui ne sort les griffes qu'avec ses jouets. :)

Cookies au potimarron et au chocolat


C'est avec curiosité que j'ai voulu essayer cette recette de cookie pour le moins... inhabituelle. :)
La chair douce et sucrée du potimarron se prête tout à fait à de nombreuses recettes de dessert, comme c'est le cas pour de nombreuses variétés de courges d'hiver, telles que la sucrine ou la butternut.
Ces cookies en étonneront plus d'un, non seulement par leur couleur, leur haute valeur nutritive, mais aussi par leur goût !



Pour 30 à 40 cookies
  • 300 grs de potimarron
  • 120 grs de margarine végétale
  • 200 grs de sucre
  • 300 grs de farine (j'ai utilisé 50% de farine de sarrasin et 50% de farine bise)
  • 1 oeuf ou 1 cuillère à café de Maïzena délayée dans 40 ml d'eau (remplacé chez moi par du substitut d'oeuf)
  • 1 cuillère à soupe de vanille liquide
  • 50 grs de pépites ou copeaux de chocolat
  • 3 cuillères à soupe de cacao en poudre non sucré
  • 4 cuillères à soupe de flocons d'avoine
  • 1 cuillère à café de levure
  • 1 pincée de sel
Couper le potimarron en morceaux, ôter les graines et faire cuire à couvert et à feu doux dans un peu d'eau, jusqu'à ce que la pointe d'un couteau s'y enfonce facilement (comme pour des pommes de terre). La durée de cuisson dépend de la taille des morceaux. Une fois le potimarron cuit, l'écraser à la fourchette (ou au moulin à légumes) pour en confectionner une purée.
Préchauffer le four à 190°C (th.6/7), et préparer une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Dans un grand saladier, travailler la margarine en pommade avec le sucre. Ajouter la purée de potimarron, l'oeuf et la vanille. Incorporer petit à petit la farine, puis la levure et le sel.
Ajouter en dernier le chocolat, la poudre de cacao et les flocons d'avoine.
A l'aide d'une cuillère, prélever des boules de pâtes, les déposer sur une plaque allant au four et les applatir (humecter les doigts, si le mélange est trop collant).
Mettre au four environ 20 minutes. Les cookies finiront de durcir en refroidissant.
A noter: ces cookies ne s'étalent pas à la cuisson.

Cette recette est en partie tirée du livre "Desserts de légumes".

Verdict: Même si la pâte crue semble bien sucrée, on sent beaucoup moins le sucre une fois les cookies cuits. J'en rajouterais sans doute un peu plus la prochaine fois (et sans doute un peu plus de chocolat aussi...). Quant au gout, pas de problème, vos invités seront étonnés de savoir que ces délicieux cookies contiennent de la courge! ;)

mardi 20 septembre 2005

En y réfléchissant...


Tuer pour manger... C'est bien là que le bât blesse : de volupté et de sensualité, il n'y a plus. La viande n'est plus gaie. Il y a belle lurette que les prières sacrées des fiers chasseurs-cueilleurs adressées en guise de remerciements aux esprits des animaux tués n'ont plus le moindre écho. Festoyer la bonne chère se heurte désormais à l'automatisation de la mort et au débitage hypertechnicisé des carcasses animales désincarnées. Comment en sommes-nous arrivés là ?

L'histoire commence avec la prévoyance des hommes du Néolithique, qui firent de l'élevage le ressort nécessaire à l'épanouissement économique et démographique humain. Tandis que les animaux permettaient à nos ancêtres de s'humaniser par le partage - et de se régaler d'un sentiment de toute-puissance sur la nature -, les bêtes se sont rapidement vu attribuer des rôles précis, dotées de symboliques puissantes, tantôt déifiées, tantôt honnies. Dès lors, la viande n'était plus un aliment comme les autres, sa consommation réglementée, comme si un risque étrange mais bien réel s'était mis à peser sur l'homme. Pour l'ethnobiologiste Jacques Barrau, cette ambiguïté vient, d'une part, de ce sentiment de culpabilité qu'engendrent le sacrifice et la consommation de bêtes avec lesquelles nous nous sentons des affinités et, d'autre part, de ce quasi irrépressible désir de nous approprier leur énergie, leur souffle vital, en les dévorant.

Aucune civilisation n'échappe à cette ambivalence, à ce pas de deux permanent entre plaisir et aversion. Alors on s'arrange comme on peut. C'est ainsi que les anciens Grecs ne mangeaient aucune viande de boucherie qui nait été sacrifiée sur les autels, toute viande non saignée se révélant immangeable parce que le sang, l'anima, le principe vital, était réservé aux dieux. En Égypte, les fermiers sédentaires de la vallée du Nil étaient friands de cochon, jusqu'à ce que sa consommation diminue, au 2ème millénaire av. J.-C., lorsque cet animal s'est transformé en offrande exclusivement dédiée à Osiris, dieu du Nil et de la végétation - sauf les nuits de pleine lune, où le porc pouvait fugacement flatter les palais humains.

Les règles en matière de consommation animale ont ainsi pris racine dans le terreau anthropologique de la religion et de la mythologie, puis se sont diversifiées et complexifiées. S'interdisant de manger des viandes non saignées, mais refusant de verser le sang des victimes sur leurs autels, les chrétiens de l'Antiquité proscrivirent aussi la consommation des animaux sacrifiés selon les rites païens, note l'historien Jean-Louis Flandrin. À partir de là, on aurait pu imaginer deux attitudes : ou bien renoncer totalement à l'alimentation carnée comme impure, ou bien désacraliser la mise à mort des animaux.
C'est la seconde que l'Église a officiellement choisie. Jusquau XVIIème siècle, on assiste à une lente réification de l'animal - que la théorie cartésienne de l'animal-machine achèvera d'affirmer -, à une banalisation de sa mise à mort et à l'effacement des scrupules chrétiens envers l'alimentation carnée. Les écorcheurs ont forte réputation. La boucherie devient un art. Puis s'opère une nouvelle transformation dans les consciences et les modes à partir du XVIIIème siècle : on commence à dénoncer le caractère sanguinaire et barbare de l'alimentation carnée. Tandis que le végétarisme se développe en parallèle avec les mouvements de défense des animaux, les mangeurs de viande délaissent certains abats qui choquent les sensibilités, comme par exemple les yeux de veaux. Pourtant, la chosification de l'animal se poursuit.

Au milieu du XIXème siècle, sous l'impulsion du développement industriel, les abattoirs quittent le coeur des villes pour s'installer en périphérie, dans des lieux clos, interdits au public. Les élevages et les abattoirs deviennent géants, automatiques ; la mort de l'animal est euphémisée, les corps ne sont plus que des matériaux inanimés, abattus à la chaîne. Même la préparation et la présentation des morceaux carnés sur les étals des boucheries dissimulent l'animal ; l'odeur est fade, le sang absent, les têtes de veaux exsangues, les fourrures des lapins et les plumages des poulets disparaissent.
On veut bien manger de la viande, mais pas l'animal.

Cette banalisation/occultation de la mise à mort et de l'élevage concentrationnaire, du cadavre, nous amène aujourd'hui à un clivage qui rend finalement le goût de la viande bien amer : d'un côté, nous humanisons les animaux familiers qui partagent nos foyers ; de l'autre, nous méprisons les animaux que nous élevons par milliards chaque année pour les tuer et les manger. Sous nos latitudes, jamais le détachement, la distanciation et finalement la coupure entre l'homme et l'animal n'ont été aussi fortement symbolisées que par lélevage moderne.

On ne sacrifie plus à un dieu mais l'on abat au nom d'une logique agro-alimentaire. L'indécence réside dans l'indifférence.
Alors, la société se réveille - la jeunesse en particulier - et s'offense enfin des traitements que l'on fait subir aux animaux. La crise de la vache folle a fait ressurgir ce rapport complexe que l'homme entretient avec la viande depuis qu'il s'est mis en tête de peindre l'animal sur les parois des grottes.
Dépendant de la diversité, l'homme des origines a été contraint à l'exploration - et, à la symbolisation - et de fait, à la méfiance. Cette angoisse, nous la retrouvons aujourd'hui face aux aliments et surtout à la viande.

"Faut-il tuer pour manger ?"
par Karine Lou Matignon


À lire :
  • Le Sang et la Chair - Noëlie Vialles, éd. de la Maison des sciences de lhomme.
  • Les Français et leurs animaux - Jean-Pierre Digard, éd. Fayard.
  • Célébration naturelle - Gary Snyder, éd. Le Rocher.

dimanche 18 septembre 2005

Un dimanche bien rempli


Une fois n'est pas coutume, voilà un dimanche bien froid et pluvieux. Mais pas de quoi d'ennuyer pour autant, les activités domestiques ne manquent pas! Qu'à cela ne tienne, c'est pas un dimache très original qui m'attend, mais je retrousse mes manches et j'y vais. :)

12h00
Après un bon petit-déjeuner un rien tardif (c'est dimanche après tout!), j'évalue la quantité de choses à faire dans l'appart'. Depuis des semaines que le couloir détapissé attend d'être repeint, il est vraiment temps de s'y mettre, au moins avant la venue de l'hiver.

Après avoir bien pris soin de fermer tout accès au fameux couloir (je suis pas fan des traces de papattes sur le mur fraichement repeint ;) ), allons-y pour 2 bonnes heures de crépis...

Quelques gouttes de peinture par terre et beaucoup de sueur plus tard, le couloir est fait aux 3/4 et je peux laisser entrer les inspecteurs de travaux finis...






16h00

Après ces quelques heures dans la peau d'une Bricol' Girl, me voilà cette fois dans la peau de la parfaite petite ménagère, qui doit (pour son plus grand plaisir...) s'attaquer à sa montagne de linge à repasser....




16h30

Rien n'a changé depuis mon enfance, j'ai BESOIN d'un goûter aux alentours de 16h. Et une pause accompagnée d'une tarte aux framboises maison, ça ne se refuse pas. ;)



17h30

Une petite pause entre deux piles de linge, le temps de faire un petit tour sur le web. C'est pas ma faute, c'est comme pour le goûter, il me faut ma dose! ;)

Weekend Cat Blogging #15



Petite Opium, aux grands yeux malicieux.

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Sur cette photo, Opium vient juste d'entrer dans ma vie. Il faut dire qu'elle est vraiment arrivée par hasard, contrairement à Vodka. Mais comment pouvais-je laisser cette boule de poils si caline dans un foyer où elle était condamnée? Apparemment, pour certaines personnes, il est plus facile de tuer des chatons, plutôt que de dépenser quelques euros dans une opération qui les empêchera de naitre. Le genre de chose qui restera toujours incompréhensible pour moi...

vendredi 16 septembre 2005

Gratin dauphinois de courgettes


Toujours dans la catégorie "Ô courgette, mon amour", voici une nouvelle recette que j'ai pu tester hier soir. Le gratin dauphinois ayant parfois tendance à rester sur l'estomac, en voici une variante toute en légèreté, qui ne vous donnera pas l'impression de digérer comme un boa. :-)



Pour 4 personnes
Préparation : 20 mn - Cuisson : 1 heure
  • 600 g de courgettes
  • 400 g de pommes de terre
  • 3 gousses d'ail
  • 40 cl de crème fraîche de soja (Sojasun Cuisine)
  • 15 cl de lait de soja
  • Noix de muscade râpée, sel, poivre, huile d'olive, levure maltée.
Préchauffez le four à 180°C (th 6). Badigeonnez le plat d'huile d'olive.
Lavez et essuyez les courgettes. Détaillez-les en fines rondelles après avoir éliminé les extrémités. Hachez les gousses d'ail et mettez-les de côté.
Pelez et lavez les pommes de terre. Découpez-les en fines tranches.
Disposez une couche de pommes de terre au fond du plat, salez, poivrez et parsemez d'ail. Recouvrez d'une couche de courgettes, salez et poivrez à nouveau.
Renouvelez ces opérations jusqu'à épuisement des ingrédients, et terminez par une couche de pommes de terre.
Dans un bol, battez la crème fraîche et le lait avec du sel, du poivre et la muscade. Versez sur les légumes, en veillant à ce que le liquide soit bien réparti.
Faites cuire au four environ 1 heure, en vérifiant avec la lame d'un couteau que les pommes de terre sont bien tendres.
Saupoudrez de levure maltée au moment de servir.

Verdict: Très bon et léger, mais ne pas hésiter à bien assaisonner, les courgettes étant de nature assez fades. Ne pas hésiter également à prolonger la cuisson, afin que les légumes soient bien tendres.

mercredi 14 septembre 2005

Mousse de pêches


Ce soir, j'ai eu une envie de dessert inhabituel, frais, mais surtout rapide. C'est tellement sympa de sortir un peu de l'ordinaire, sans pour autant passer des heures aux fourneaux.
J'ai donc fait l'inventaire de ce que j'avais à ma disposition: 3 énormes pêches (200 grs chacune!), 1 banane, de la crème de soja liquide... Une idée a alors commencé à poindre, mais pour ce soir ce sera sans la banane, qui me semblait un peu lourde pour un tel dessert.
Ma soupe orange/banane en tête, j'ai alors pensé à une soupe/mousse de pêches, tout en jetant un coup d'oeil en diagonal sur Marmiton pour m'éviter de courir à la catastrophe. :)
Ce dessert ayant été confectionné un peu au pif, je vais faire de mon mieux pour donner des proportions correctes, mais cependant bien approximatives.



Pour 5 petits ramequins
  • 600 grs de pêches
  • 6 ou 7 feuilles de menthe fraîche
  • 3/4 d'une petite brique de crème fleurette, ou, pour faire encore plus simple, une bombe de chantilly toute faite. Dans les deux cas, la crème de soja SoyaToo est parfaite.
  • Sucre glace. Les proportions dépendent de la proportion de sucre contenu dans la chantilly.
Peler les pêches et passez-les au mixer avec les feuilles de menthe.
Fouettez la crème liquide avec 50 grs de sucre glace pour faire de la chantilly (ou utilisez 1/4 de la bombe de chantilly toute faite, sans ajouter de sucre, ou très peu).
Mélangez délicatement avec la purée de pêches, afin d'obtenir une mousse légère.
Servir dans des ramequins individuels et mettez au frais.
Décorez avec quelques feuilles de menthe fraîche.

Verdict: Rapide, très bon et frais, un dessert idéal pour impressionner sans en faire trop.

mardi 13 septembre 2005

Ze recette de cookies


J'ai essayé de nombreuses recettes de cookies jusqu'ici, sans toutefois en trouver une qui me donne autant d'émotions que les célèbres Hello (oui, je sais, c'est purement industriel, mais qu'est-ce que c'est bon! :) ).
La recette que je présente ici (copié honteusement sur l'excellent blog "In my kitchen... baking cookies") contient tout ce qu'il faut pour faire de parfaits cookies: noix de coco, chocolat, amandes, sucre, etc... Et le résultat est là, ils sont excellents et inratables, ont une vraie tête de cookie et se conservent très bien.


D'après IMKBC, les meilleurs cookies du monde :)

Pour environ 30 cookies
  • 110 gr de beurre mou, remplacé ici par de la margarine végétale
  • 110 gr sucre semoule + 70 gr de sucre vanillé
  • 1 cuillère à soupe de sirop d’érable
  • 1 œuf, remplacé par du substitut d'oeuf
  • 1 cuillère à café de vanille liquide
  • 120 gr de farine (j'ai utilisé de la farine bise)
  • 200 gr de pépites de chocolat noir
  • 60 gr de noix de coco râpée
  • 2 grosses poignées d’amandes (entières ou effilées)
Dans un saladier, mélangez les sucres et le beurre jusqu’à ce que le mélange s’amalgame.
Ajoutez l’œuf, l’extrait de vanille liquide, et le sirop d’érable. Mélangez bien.
Incorporez la farine, et mélangez pour obtenir une pâte homogène.
Versez la noix de coco dans l’appareil et remuez. Ajoutez le chocolat à la préparation, ainsi que les amandes. Remuez grossièrement.
A ce stade, préchauffez le four à 180° (th. 6).
Formez ensuite des cookies sur une plaque à pâtisserie, tapissée de papier sulfurisé, en les espaçant très largement, car ensuite, ils s’étaleront. Enfournez pour 10 / 15 min de cuisson.
Laissez durcir et refroidir tranquillement pendant quelques minutes.
Conservez-les dans une boîte à cookies.

Verdict: Ils sont vraiment excellents et n'ont pas fait long feu au bureau! :) Je mettrai cependant moins de sucre la prochaine fois et j'enlèverai les amandes (je ne suis pas fan des amandes en fait), mais c'est purement une question de goût.

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