Il y a quelques mois de ça, j'avais publié une recette de cookies, empruntée à "In my kitchen, baking cookies". Promue "Ze recette de cookies", je me dois pourtant de la détrôner de son titre de meilleure recette de cookies du monde, devant la trouvaille que j'ai faite grâce à Estelle.
Estelle a publié il y a quelques temps une recette de cookies qu'elle-même qualifie de cette manière: "Ces cookies etaient tellement bons - tellement americains - que j'ai eu du mal a croire que c'etait bien moi qui les avais faits. Ne changez surtout rien a la recette."
Franchement, elle a tout à fait raison!!! Ces cookies sont une merveille et leur texture est absolument parfaite. Ni trop sucrée, ni trop grasse, la voilà Ze seule et unique recette!


On les tient les meilleurs cookies du monde!

• 115 grs de margarine ou de beurre mou
• 220 grs de farine
• 1 oeuf (perso, j'ai utilisé du substitut d'oeuf, soit 80 ml d'eau mélangé avec 2 cuillères à soupe bombées de Maïzena)
• 200 grs de sucre roux
• 3 cuillères à soupe de sucre blanc
• 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
• 1/2 cuillère à café de levure chimique
• 1/2 cuillère à café de sel (tiens, je viens de réaliser que je l'avais complètement oublié!...)
• 2 cuillères à café d'extrait de vanille liquide
• 1,5 cuillère à café de café soluble en poudre
• 200 grs de pépites de chocolat

Préchauffer le four à 140° C. Dans une terrine, bien mélanger le beurre mou et les sucres. Ajouter l'oeuf (ou le substitut) et l'extrait de vanille. Bien mélanger. Ajouter l'expresso en poudre, puis ajouter progressivement la farine, la levure et le bicarbonate au mélange beurre/sucre. Battre lentement jusqu'à ce que la farine soit bien incorporée, puis ajouter délicatement les pépites de chocolat. Recouvrir une grande plaque de cuisson de papier sulfurisé. Déposer de petits tas de pâte sur la plaque en laissant 2 à 3 cm d'espace entre chaque cookie. Enfourner pour 25 minutes, jusqu'à ce que les bords des cookies commencent à dorer très légèrement.

Verdict: Pas de doute, ces cookies sont géniaux! Et cette texture: croustillant dehors et moelleux dedans, mmmh... Merci Estelle!

Enfin un peu de temps pour me consacrer au Cat blogging tranquillement et sans m'affoler. Ce n'est d'ailleurs pas Opium qui me contredira. Voyez ici, en 4 étapes, l'endormissement inexorable du chat à l'affut. Y a pas photo, on sent tout de suite que ce chat est dangereux...

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So peaceful Opium...

Ca me rappelle d'ailleurs une chanson que me chantait ma grand-mère quand j'étais petite, La Berceuse à Nounours. Je crois que cette comptine est vraiment gravée dans ma mémoire, je m'imagine souvent la chanter à mes futurs enfants. Je ne peux pas vous donner l'air ici, mais imaginez-le très doux, car des paroles pareilles ne peuvent être qu'accompagnées de douceur:

Minet, qui s'est mis en pelote
Le nez dans son poil soyeux
Ronfle comme une bouillotte
Que l'on aurait mise au feu
Dort comme un enfant bien sage
La pendule vieille souris
Qui croit manger du fromage
Grignote un morceau de nuit

Fais dodo mon gentil nounours
Fais dodo mon joli poulot
Je fouillerai pour toi dans ma bourse
Et demain, t'auras du lolo
Fais dodo, dodo l'enfant do

Va cueillir à l'aveuglette
Un bouquet de rêves bleus
Où la lune qui te guette
Te fera de vilains yeux
Si tu fais l'insupportable
Avec tout ton bric-à-brac
Monsieur le marchand de sable
T'emporteras dans son sac

Fais dodo mon gentil nounours
Fais dodo mon joli poulot
Je fouillerai pour toi dans ma bourse
Et demain, t'auras du lolo
Fais dodo, dodo l'enfant do

Mais j'ai ma vaisselle à faire
Et mon linge à repasser
Je dois, bonne ménagère,
Arrêter de te bercer
Puisque la douceur en sorte
T'éveille comme un plaisir
Des coups d'balai dans la porte
Finiront par t'endormir

Fais dodo mon gentil nounours
Fais dodo mon joli poulot
Je fouillerai pour toi dans ma bourse
Et demain, t'auras du lolo
Fais dodo, dodo l'enfant do

Si vous connaissez cette chansonnette, faites-moi signe. Je n'ai encore rencontré personne la connaissant.

Yes, I did it!! Ou plutôt Hooly did it! Enfin, je fait partie de la boucle pour un questionnaire! Serait-ce le début de la consécration?

1. La meilleure recette, selon vous, que vous ayiez publiée sur votre blog.
Mmmh, il commence bien ce questionnaire! Moi qui suis d'une hésitation constante pour tout et n'importe quoi, j'ai bien du mal à me fixer sur une recette en particulier......
- Quelques minutes plus tard -
Allez, je me lance, ma préférée du moment est sans doute la soupe potiron/miel/tomate parce qu'elle simple à faire, étonnante et colorée.

2. La photo de plat dont vous êtes le plus fier sur votre blog.
La photo des pommes de terre à l'orangé parce qu'elle est colorée et que j'ai plus jamais réussi à faire un si beau gros plan!

3. la recette la plus souvent visitée.
Oups, aucune idée... Je me suis donc contenter de compter les commentaires. C'est la recette des "Ze cookies" qui remporte la palme, mais ça ne veut pas dire grand chose.

4. La meilleure recette salée que vous ayiez empruntée à un autre blog et réalisée.
Sans aucun doute les muffins salés de ma copine Béa! Même si elle n'a pas de blog à elle, il fallait que je parle de ses muffins, ils sont délicieux.

5. La meilleure recette sucrée d'un autre blog que vous ayiez réalisée.
Testés ce week-end et engloudis par une horde de collègues affamés, ce sont les cookies dont je vais parler dans un prochain article. Patience...


Voilà, ça n'a pas toujours facile de rassembler mais je crois que je peux mettre en ligne ces réponses, sans avoir trop peur d'aller les retoucher. Je termine mon devoir de food-bloggeuse en passant la main à Cléa, Biotifull et Estelle.

Que de sang
Que de tourments
De châtiments
Juste pour étaler votre argent
Et épater vos gens

Votre « beau » manteau,
Cette peau
Que vous arborez sur votre dos
Ce n'est pas un cadeau
C'est un fléau !

Nous ne sommes plus au moyen-âge
Et pourtant à voir ces élevages
Pauvres animaux vivants sur un grillage
Qui finiront à l'abattage
Après un horrible carnage

Si vous croyez qu'en portant cette peau de bête
Vous ferez partie de la Jet-Set
Vous êtes vraiment bobette
D'ailleurs je vais être honnête
Cela épaissi votre silhouette

Tant de tourments et de souffrances
Juste pour vous donner de l'apparence
Afficher votre soi-disant élégance
Mettre en avant votre aisance
Et l'état de vos finances
Cela n'a aucun sens
C'est de l'arrogance
De l'indécence !

Vous vous admirez devant le miroir
Croyant être la belle d'un soir
Mais moi j'aimerais vous faire voir
Ce qu'est le piège à mâchoires
Tous ces supplices
Et ces sévices
Tout çà rien que pour votre pelisse
C'est du vice !

Vous croyez avoir fière allure
En vous pavanant avec cette pelure
Et en arborant votre air si sûr ?
Mais vous n'êtes qu'une ordure,
Une rature
Une crevure !

Renoncez à votre parure
Evitez-lui la torture
Laissez-lui sa fourrure !

- Catherine AMIGUET -

En retard, en retard, je suis vraiment en retard...
Me voilà à la bourre pour le traditionnel et hebdomadaire WCB!!! Pour la peine, voilà cette nouvelle photo de mes 2 puces: aussi sages que les statues et les peluches derrière elles.

So beautiful living statues...

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Décidément, depuis que j'ai découvert le potiron, je ne m'en lasse pas. En soupe, il est vraiment excellent (notamment avec de la tomate et du miel), mais est-il aussi bon lorsqu'il est cuisiné autrement? C'est cette question que je me suis posé un (énième) soir où je voulais me faire un repas rapide mais recherché. C'est en fouinant sur Internet que j'ai pu trouver cette recette (merci Marmiton!) que j'ai quand même hésité à réaliser: il faut avouer que je n'avais jamais fait de risotto et que son aspect pâteux ne m'attirait pas vraiment...


Un risotto, c'est pas beau, mais qu'est-ce que c'est bon!

• 200 grs de riz
• 500 grs de potiron
• 1 oignon blanc
• 1/2 litre de bouillon (réalisé avec du Kubor)
• 1 verre de lait de soja
• 1 cuillère à soupe de persil haché
• Huile d'olive, poivre

Pelez le potiron, éliminez les graines et coupez-le en tranches fines. Hachez l'oignon et faites-le revenir dans un peu d'huile d'olive, ajoutez le potiron, salez et laissez cuire lentement à feu doux, en mélangeant et en versant un peu de bouillon. Quand le potiron est devenu bien tendre, ajoutez le riz et faites-le cuire en rajoutant du bouillon chaud au fur et à mesure qu'il est absorbé. Une fois que le riz est cuit, ajoutez le lait, mélangez à feu vif, ajouter le poivre et le persil. C'est prêt!

Verdict: Je me suis un peu méfiée, mais j'aurais dû y aller franco, ce risotto est vraiment excellent!

Il y a quelques jours de ça, mes collègues et moi nous sommes donnés rendez-vous pour une soirée resto-boulot. Une envie de soleil au coeur de l'automne nous a entrainé vers un restaurant arabe, apparemment assez réputé. Le repas a été vraiment plaisant et, une fois de plus, la végétarienne que je suis, parfois malmenée au resto, a été accueillie les bras ouverts (et pas les sourcils froncés...). La carte proposait même divers couscous et tajines végétariens. Un vrai régal! Merci Le Riad (21, rue Lieutaud, à Aix-en-Provence).

C'est avec le souvenir de ce bon repas que j'ai alors eu l'envie de tenter un petit tajine végétarien maison, en prenant quand même soin de beaucoup moins le pimenter. N'ayant pas le fameux plat en terre sous la main, j'ai quand même osé sauter le pas. Le résultat est à la hauteur de la réputation du tajine: plein de saveurs et de goûts couleur soleil.


Pour info, le tajine est un plat maghrébin qui porte (un peu comme le tian provençal) le nom du récipient en terre cuite vernissée et doté d'un couvercle conique dans lequel cuisent les aliments à l'étouffée.

• 400 grs de seitan coupé en dés
• 1 oignon émincé
• 3 carottes coupées en dés
• 3 navets coupés en dés
• 3 pommes de terre coupées en dés
• 1 cuillère à café de curcuma
• 1 pincée de gingembre en poudre
• 1 pincée de noix de muscade
• Huile d'olive, un peu de jus de citron, persil haché, coriandre hachée, sel

Faire fondre l'oignon dans un peu d'huile d'olive avec le curcuma, le gingembre, la noix de muscade, le citron, le persil et le sel, une dizaine de minutes. Ajouter alors les légumes coupés en dés, ainsi que 2 verres d'eau. Laisser mijoter à feu doux jusqu'à ce que les légumes deviennent tendres. 15 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le seitan. Une fois que tout est cuit, placer le mélange dans un plat en terre cuite et saupoudrez de coriandre hachée.

Verdict: Un petit plat sympa et facile (et qui trompera de nombreux non-végés! ).

1. Commençons par la plus importante de toutes: je ne mange aucune chair animale.
   Parce que je refuse de tuer pour me nourrir puisque je n'en ai pas besoin, je suis végétarienne depuis plus d'un an maintenant. Et en pleine forme!
   
   
2. Petite, je détestais la plupart des légumes.
   Je détestais tellement les courgettes qu'un jour où j'avais été nommée capitaine de l'équipe de sport, j'avais appelé mon équipe "Le gratin de courgettes au riz". Ce plat, servi par la cantine une fois par semaine, me donnait la nausée! Incroyable de voir à quel point j'ai changé aujourd'hui!
   
   
3. Je suis une folle de sucre!
   Si je pouvais, je ne me nourrirais que de choses sucrées. Pour info, je suis très copine avec mon dentiste.
   
   
4. Je déteste le fromage.
   Vraiment le fromage, c'est impossible. Je peux repérer son odeur ou son goût de très loin. Y a pas moyen, je trouve que ça pue terriblement et le goût me donne des hauts-le-coeur. Aujourd'hui, je tolère seulement le fromage râpé sur les pizzas, même si, pendant très longtemps, je commandais mes pizzas sans fromage! Quoi qu'il en soit, j'arrive quand même à terminer mes repas avec une bonne tartine de pain et ... du Kiri (ou du Samos), ce sont bien les seuls fromages que j'aime (même si ce ne sont pas vraiment, je sais... ).
   
   
5. A mon grand désespoir: je déteste également l'alcool.
   J'aime seulement les alcools très sucrés, genre Bailey's, Pisangambon ou Get27. Je fuis dès que je sens trop le goût de l'alcool.
   
   
6. Quand j'ai faim, je suis incapable d'attendre.
   Même en cuisinant, si j'ai une petite faim, je vais obligatoirement aller piocher un morceau de chocolat ou un carré de Kiri. Je suis incapable d'attendre.
   
   
7. Je ne peux pas sauter de repas, sous peine de littéralement mourir de faim!
   Je suis vraiment une petite nature. Il suffit que je loupe un seul repas pour que je tombe dans les pommes d'hypoglycémie (ce qui peut sans doute expliquer la révélation n°2). Ca a toujours été comme ça depuis toute petite. Selon le médecin, j'ai un métabolisme rapide qui brûle les calories très vite. Quelque part, c'est une chance pour ma ligne!
   
   
8. L'anecdote du morceau de viande récalcitrant.
   Depuis gamine, j'ai toujours été lente à table. On me dit souvent que c'est une qualité, mais il faut croire que lorsque j'étais enfant, mes parents n'étaient pas de cet avis. Un jour où j'étais malade, le médecin est venu à la maison et j'ai refusé de me faire ausculter et examiner la gorge. Devant l'insistance de mes parents, j'ai fini par céder et ouvrir la bouche. C'est alors que le médecin a découvert ce que je cachais, devant les yeux médusés de l'assistance: un morceau de viande que je gardais depuis le repas de midi dans l'espoir de le cracher. Je n'en avais pas trouvé l'occasion avant!
   
   
9. J'adore les pralines (ou chouchous), mais...
   Lorsque j'étais petite, je ne mangeais que l'enveloppe sucrée des pralines. Je remettais ensuite conciencieusement la cacahuète "nettoyée" dans le paquet et je passais à la suivante.
   
   
10. Concernant la nourriture, je n'ai aucune volonté.
    Il me serait vraiment impossible de faire un régime. Par exemple, j'adore le réglisse. Il suffit que je mette la main sur un paquet pour que je ne m'arrête plus jusqu'à ce qu'il soit vide! Et j'ai beau essayer de m'interdire d'en reprendre, c'est impossible, je craque toujours. Le seul moyen que j'ai trouvé: ne pas acheter de réglisse (ou de chocolat, ou de bonbons, etc.).

On compare souvent les chats et les chiens. Il est vrai que ce sont des animaux au caractère bien différent. Il suffit de connaitre leur pensée et on est de suite fixé:

La pensée d'un chien: Hey, ces gens avec qui j'habite me nourissent, m'aiment, me fournissent une belle, chaleureuse maison à l'abri de la pluie, et prennent soin de moi... Ce sont forcément des Dieux!

La pensée d'un chat: Hey, ces gens avec qui j'habite me nourissent, m'aiment, me fournissent une belle, chaleureuse maison à l'abri de la pluie, et prennent soin de moi... Je suis forcément un Dieu!

Et il n'y a qu'à voir cette photo: j'ai vraiment l'impression qu'Opium se prend pour un déesse parfois. Avec son auréole de lumière et son port de tête, on y croirait presque!

For sure, Opium is a goddess!

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C'est drôle, jusque là, je n'avais jamais essayé de faire des truffes. C'est pourtant un dessert tout simple, mais, dans mon ignorance, je m'en faisais vraiment une montagne. En essayant cette recette dépourvue de la moindre matière grasse, je ne savais même pas que la recette traditionelle des truffes contenait une telle quantité de beurre. Mes cobayes de boulot (les malheureux à qui je fais goûter la plupart des mes essais culinaires depuis que je suis célibataire ) ont donc été ravis d'apprendre qu'ils allaient pouvoir se goinfrer de ces truffes-là sans culpabiliser le moins du monde pour leurs kilos.

Mon premier essai de truffes.

• 100 grs de crème de riz (c'est en fait de la farine de riz précuite, on en trouve sans problème en magasins bio)
• 2 cuillères à soupe de rhum
• 100 grs de poudre d'amandes
• 150 grs de sucre glace
• 125 grs de chocolat noir
• Cacao en poudre non sucré

Délayer la crème de riz avec deux cuillerées à soupe d'eau chaude et deux cuillères à soupe de rhum. Ajouter la poudre d'amandes et le sucre glace. Bien malaxer ces éléments et les mettre de côté. Couper le chocolat en petits morceaux, le faire fondre au bain-marie puis le verser dans la préparation précédente. Bien mélanger et laisser refroidir. Façonner les truffes, les passer dans le cacao et les laisser durcir.

Verdict: Evitez de proposer ces truffes si votre interlocuteur n'aime pas les amandes, on en sent vraiment le goût. En tout cas, cette recette change des truffes traditionnelles et -détail à ne pas négliger- peut être dégustée (quasiment) à volonté.