Il y a des jours comme ça où vous tombez par hasard sur la jaquette d'un film dans une vidéothèque, un film dont vous n'avez jamais entendu parler, et ce film vous transporte dans un magnifique rêve éveillé.

C'est ce qui m'est arrivé il y a quelques semaines quand j'ai choisi de voir "L'histoire du chameau qui pleure". Grande amoureuse des animaux (au cas où vous auriez pas rémarqué ;) ), je ne pouvais pas passer à côté d'un film paré d'un si beau titre. J'ai donc tenté le coup et franchement, je suis tombé sous le charme.
En Mongolie, il est une légende qui raconte que lorsqu'une chamelle a eu du mal à mettre bas, il arrive souvent qu'elle rejette son petit tant elle a souffert. On peut alors soulager l'âme en colère de la chamelle en appellant un violoniste qui essaiera de l'émouvoir par la musique, afin de la réconcilier avec son bébé. D'origine mongole, c'est cette histoire qu'a voulu raconter la réalisatrice Byambasuren Davaa en filmant une authentique famille mongole dans sa vie de tous les jours.
Ce film est vraiment un enchantement du début à la fin : musique, paysages, personnages, relations animaux/humains, etc, tout y est bouleversant de beauté et de simplicité. Une véritable bouffée d'oxygène... et un vrai coup de foudre pour la Mongolie.
Bande annonce.

Suite à cette révélation sur la Mongolie, je me suis alors précipitée pour voir "Le chien jaune de Mongolie" de passage dans un cinéma d'auteurs d'Aix. Et c'est le jour même de la scéance que j'ai eu la bonne surprise de voir que ce film était de la même réalisatrice, Byambasuren Davaa. J'étais sûre de ne pas être déçue... et je ne l'ai pas été! :)
Ici, la réalisatrice nous montre la vie d'une famille de nomades du Nord de la Mongolie. Un jour, leur fille aînée de six ans, Nansa, trouve un jeune chien qu'elle décide de ramener avec elle. Son père, pensant qu'il va leur porter malheur, exige qu'elle s'en débarasse. La petite fille décide alors de le cacher, mais le jour où la famille déménage, elle se voit contrainte d'abandonner le chien...
Une fois de plus, Byambasuren Davaa nous a offert une pure merveille, qui nous transporte loin, très loin. La musique y est une fois de plus obsédante et on s'attache à cette famille et à son mode de vie. On en vient même à les envier, eux qui n'ont pourtant ni Internet, ni TV... :)
Bande annonce.