Tout d'abord, il ne faut pas confondre ce livre avec le merveilleux roman d'Arthur Golden, "Geisha", qui sort en ce moment-même sur grand écran. Car si ce dernier est une pure fiction, "Ma vie de geisha" raconte de façon autobiographique la vie de Mineko Iwasaki qui fut une des geishas les plus célèbres de son époque.
L'oeuvre d'Arthur Golden fut la première que j'ai lu sur la vie de geishas, et il s'en est suivi beaucoup d'autres. Depuis, je ne peux m'empêcher de le comparer à tous les autres que j'ai pu lire sur le même sujet. Résultat des courses: même si "Geisha" est une fiction, il décrit de façon très précise et instructive la vie des geishas, et parfois mieux qu'un véritable récit tel que celui de Mineko Iwasaki. On apprend certes beaucoup de choses dans le roman de Mineko, mais j'ai eu parfois le sentiment que les choses n'étaient aussi bien décrites qu'elles auraient pu l'être. Peut-être est-ce dû au style d'écriture, à la quatrième de couverture alléchante ou au fait que je commence à connaitre pas mal de choses sur les geishas, vu le nombre d'ouvrages sur le sujet que j'ai déjà ingurgité. 8-)

Quoi qu'il en soit, "Ma vie de geisha" n'en reste pas moins très agréable à lire. Lisez les deux et vous vous ferez une idée. :)

Quatrième de couverture
"On a dit de moi que j'étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j'ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d'extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu'une profession - un véritable sacerdoce - m'ont finalement poussée à l'abandonner... Il est temps de lever les voiles du mystère qui plane autour de la vie des geishas. Je veux briser un silence vieux de trois cents ans. Je vous invite à me suivre dans le monde des fleurs et des saules, le monde de Gion-Kobu."
Voici le témoignage exceptionnel de celle qui fut, à maints égards, la dernière incarnation d'un art de vivre séculaire. Jugée digne de devenir l'héritière de la "maison de geishas" la plus prisée de Kyoto, Mineko Iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses - où magnats de l'industrie, monstres sacrés du cinéma et têtes couronnées se disputent sa compagnie -, que la condition des geishas, peu intruistes et soumises au bon vouloir de leurs clients, n'évolue pas dans le Japon post-féodal...