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mercredi 16 août 2006

Cookies érable/choco/pécan


Moi qui suis une adepte du grignotage entre les repas (si, si, mea culpa), ça faisait longtemps que je n'avais plus eu l'occasion de m'adonner à ce petit plaisir. Malheureusement, aucune tablette de chocolat, aucune boite de gateau, pas la moindre petite chose sucrée à se mettre sous la dent. Et ça faisait si longtemps que je n'avais pas tenté de nouvelles recettes sucrées...
Perdue au milieu d'innombrables recettes de cookies, j'ai préféré pour une fois tenter ma propre recette. J'avoue que je ne suis pas mécontente du résultat, surtout au niveau de la texture du biscuit, qui est vraiment parfaite à mon goût. Tendre et légèrement croustillante en même temps, un délice.
Assez peu sucrée et remplie de bonnes choses, j'espère que cette recette vous plaira autant qu'à moi.



Pour 30 à 40 cookies
  • 180 grs de margarine ramollie
  • 100 grs de sucre complet + 50 grs de sucre blanc
  • 2 cuillères à soupe de sirop d'érable
  • 80 ml de café léger
  • 200 grs de farine bise + 100 grs de maïzena
  • 80 grs de petites de chocolat
  • 80 grs de noix de pécan concassées
  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 1/2 cuillère à café de levure chimique
Réduire la margarine en pommade avec une cuillère en boite et mélanger avec le sucre et le sirop d'érable. Ajouter le café, puis les pépites et les noix de pécan. Ajouter ensuite la farine, la levure et le bicarbonate en mélangeant bien. Façonner un rouleau de pâte d'environ 5 cm de diamètre et l'envelopper de papier sulfurisé. Laisser reposer plusieurs heures au réfrigérateur.
Oter le papier sulfurisé et couper le rouleau en tranches de 5 mm d'épaisseur. Disposer les cookies sur une plaque de papier sulfurisé en veillant à bien les espacer. Enfourner pour environ 10 minutes dans un four préchauffé à 200°C et déguster. :)



Verdict: A déguster sans modération avec un thé brûlant. :)

lundi 14 août 2006

Ragout d'aubergines et de pois chiches (Mnazalet al-batinjan)


Ca faisait longtemps que je n'étais pas passée par mon magasin bio préféré "Le marché de Fanny" à Palette, près d'Aix-en-Provence. Il a beau être sur mon chemin quand je rentre du travail, il ferme à 19h, ce qui fait que je peux rarement y passer en semaine. J'ai eu donc la chance il y a quelques jours de pouvoir terminer tôt et je me suis donc fait un plaisir d'aller y faire quelques emplettes. Evidemment, j'en ai profité pour refaire le plein de produits végé (falafels, tofinelles, crèmes dessert au soja de marque Provamel, lait de soja, etc), mais je n'ai aussi pas pu résister à l'envie de faire un tour dans leur coin bouquins. Hé oui, comme beaucoup de cuisinières en herbe, je suis "livres de recettes addicted"! Et ce qui devait arriver arriva...

J'ai donc le plaisir de vous présenter aujourd'hui une recette issue du très bon livre de recettes "Recettes végétariennes du Liban". Les plats présentés y sont tous plus appétissants les uns que les autres et c'est, en ces temps troublés, un bon moyen (certes modeste) de rendre hommage à l'extraordinaire richesse de la culture libanaise.



  • 1/2 oignon émincé
  • 250 grs de pois chiches déjà cuits
  • 3 tomates pelées et coupées en tranches
  • 1 aubergine épluchée et coupée en gros tronçons
  • 1 ou 2 cuillères à soupe de menthe séchée (que j'ai remplacé par un bouquin garni)
  • Sel et huile d'olive
Dans une sauteuse, faire revenir l'oignon dans l'huile d'olive jusqu'à ce qu'il soit doré. Ajouter ensuite les tomates et les pois chiches. Faire cuire une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, faire frire les aubergines à part dans de l'huile d'olive jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées. Les ajouter ensuite aux pois chiches et laisser mijoter jusqu'à ce qu'elles deviennent moelleuses. Ajouter la menthe au moment de servir et saler si besoin.

Verdict: Un plat tout en saveurs, excellent et vraiment simple et rapide à faire. A garder sous le coude. ;)

jeudi 10 août 2006

L'homme, cet animal qui s'ignore


Source : SCIENCES ET TECHNOLOGIES
[02/08/06]

Pendant un siècle, l'éthologie a démonté les barrières créées par l'homme avec l'animal. Politiques, scientifiques et grand public en tirent les conséquences.

Des hommes politiques espagnols proposent d'accueillir les grands singes dans la Charte des droits de l'homme. La mairie de Chicago décide d'interdire le foie gras, accusant le gavage des oies et canards d'être une pratique barbare. Le monde entier s'émeut de la chasse aux phoques canadienne ou de la pêche japonaise à la baleine. Les animaux domestiques représentent un marché de plus de 40 milliards d'euros. Les recherches agronomiques insistent désormais pour que les éleveurs montrent plus d'affection à leurs bêtes, garantie de meilleure santé et de rendements supérieurs.

L'homme se rapproche de l'animal, par émotion ou par intérêt. Les animaux ont désormais droit au respect et au bien-être. Le ton est donné par les pays anglo-saxons, et il finira sûrement par se répandre dans le monde entier. Si l'on n'est pas éthologue (spécialiste du comportement animal) ou écologiste convaincu, cette tendance prête à sourire. Nous avons tous vu un porc se faire égorger en songeant aux promesses d'une belle cochonnaille davantage qu'à la douleur du suidé. Nous sourions à l'âge adulte des petits sévices sadiques perpétrés à nos heures enfantines sur quelques bêtes de passage malchanceuses. La chose est entendue depuis belle lurette : le règne animal est cruel, et il n'est pas choquant de l'être avec lui. De là est née la théorie du vernis culturel : nos comportements (les plus sophistiqués et les plus vertueux) auraient été revêtus au fil de l'histoire de l'humanité.

C'était sans compter avec l'indécrottable habitude des scientifiques de bousculer les nôtres. Car le XXIe siècle a érodé brique par brique le rempart érigé entre nous et les animaux. On avait fini par se persuader que la différence entre l'homme et l'animal, c'est le sourire ou l'humour, le french kiss ou l'utilisation d'outil, le langage, l'inconscience de l'avenir, etc. L'éthologue Frans de Waal s'amuse à rappeler cette histoire des exclusivités prétendues de l'homme. Platon, qui aurait dû davantage sortir de sa caverne, définit tôt l'homme comme une créature nue marchant sur deux pattes. Diogène sortit intelligemment de son tonneau pour moquer son confrère lors d'une assemblée, un poulet déplumé à la main : Voici l'homme de Platon.

L'homme fut ensuite le seul à confectionner des outils. Jusqu'à ce que les éthologues constatent que le chimpanzé fabrique des baguettes à fourmis. On a vu aussi des corbeaux plier un fil de fer pour en faire un crochet. Vexés, nous nous sommes ensuite rabattus sur le langage avant de découvrir la capacité symbolique de nombreuses espèces. Quant à l'exclusivité de la syntaxe, elle tombe publication après publication. Récemment, une équipe de l'université de Californie a réussi à apprendre à des sansonnets à reconnaître la structure récursive du langage, qui permet dans toutes les langues humaines d'inclure à volonté des ensembles de mots au coeur des phrases.

Dernière frontière, l'empathie

La théorie disait jusqu'alors que cette structure grammaticale est le seul élément du langage qui soit spécifique à l'homme. On sait aujourd'hui que les grands singes ont des capacités de langage évolué préexistantes, mais qu'ils ne les utilisent pas dans la nature. C'est ce qui explique qu'ils se montrent si savants en captivité. Ces dernières années ont abattu une autre barrière, celle des émotions. On sait que les éléphants pleurent avant le cimetière, et les chercheurs documentent la richesse du lien d'attachement des chiots.

Aujourd'hui, la dernière frontière qui nous préserve du ridicule animal serait l'empathie. Or des expériences et des observations récentes sur le singe remettent en question les résultats passés négatifs. En revanche, la question de l'affection est tranchée. Dans un zoo britannique, on a vu un bonobo prendre soin d'un étourneau assommé par un choc contre une vitre. Il emporta ensuite l'oiseau au sommet d'un arbre d'où il le propulsa délicatement pour faciliter son envol. L'étourneau manqua son décollage et tomba dans une mare. Le singe passa une partie de la journée à le protéger de la curiosité de ses camarades avant qu'il ne s'envole définitivement. Cette année, 4 nageurs néo-zélandais ont ainsi été protégés par plusieurs dauphins contre l'attaque d'un requin.

Mais le coup fatal à cette longue lutte de l'humain pour se sortir du genre animal est venu sur le tard, au tournant du XXIe siècle, avec le décryptage du génome humain. Il nous a alors fallu reconnaître que nous partagions 98 % de nos gènes avec les grands singes et, peut-être pire, plus de 80 % avec la souris et 50 % avec les levures. Au vu de ces résultats, on sait maintenant que les gènes ne font pas tout, loin de là. Claude Baudoin, responsable du réseau de recherche des éthologues français, estime que c'est surtout le faible nombre de gènes des êtres vivants au regard du nombre de phénotypes qu'il faut retenir. Un argument pour approfondir les recherches éthologiques et se garder de confondre l'homme et l'animal. D'ailleurs, les sceptiques répondront toujours, avec un sens certain de l'observation, que les animaux n'ont pas inventé le fil à couper le beurre, la radiographie ou l'étui à téléphone portable. Il est difficile aujourd'hui de contester à l'homme sa supériorité sur la nature, au point qu'il est en train de lui imposer une sixième extinction carabinée.


- MATTHIEU QUIRET -

vendredi 4 août 2006

J'y retourne!!


Quelle veinarde je suis! Souvenez-vous, il y a environ un mois de ça, je passai quelques jours à Shanghai. Envoyée par le boulot, j'ai quand même eu la chance d'y passer un week-end (de folie, je tiens à le dire en passant! 8-) ). De retour en France, je m'étais promis d'y retourner dans les plus brefs délais...

Et cette promesse sera tenue! En effet, je décolle à nouveau pour Shanghai le 18 août! Et cette fois-ci, j'y vais pour une bonne quinzaine de jours! De quoi faire des montagnes de photos... ;-)


Dans 15 jours, je serai de nouveau là-bas...