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mardi 20 mai 2008

"Le Parfum" - Patrick Suskind


Hé oui, malgré tout le succès du film et le fait que ce roman tronait depuis un moment dans ma bibliotheque, je n'avais pas encore lu Le Parfum! C'est aujourd'hui chose faite et effectivement, cette histoire sordide valait quand meme le coup que je m'attarde sur elle. :-)
De nombreuses personnes autour de moi m'avait déja parlée longuement de ce roman, m'expliquant à quel point l'histoire etait malsaine, la fin complètement inattendue et à quel point toute l'histoire baignait dans un univers olfactif incroyable et hyper réaliste. Hé bien, malgré tout mon esprit de contradiction, je dois bien reconnaitre que tout cela est complètement vrai ! Le personnage principal est glauque à souhait (et ses expériences à la fois effrayantes et fascinantes, il faut bien le reconnaitre) et les descriptions sont telles que l'on a presque parfois plus l'impression de "sentir" l'histoire que de la visualiser réellement.
D'ailleurs, en parlant de visualisation, je suis assez douée pour ca. Et bien autant vous dire que visualiser la scène de fin du livre m'a vraiment donnée des frissons! Brrr....

Quatrième de couverture
Au XVIIIe siecle vécut en France un homme qui compte parmi les personnages les plus geniaux et les plus horribles de son epoque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent epouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vetements, et son ame n'avait besoin de rien.
Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutot un nez unique au monde et il entendait bien devenir, meme par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car "qui maitrisait les odeurs, maitrisait le coeur des hommes".
C'est son histoire, abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succes extraordinaire et est devenu tres vite un best-seller mondial.

dimanche 24 février 2008

"Darling" - Jean Teulé


Attention, histoire choc! Adaptée récemment au cinéma (avec Marina Fois et Guillaume Canet dans les roles principaux), la vie de Darling (qui est apparemment tirée d'une histoire bien réelle, aussi incroyable et triste que cela puisse paraitre!) vous fera frissonner d'horreur et de dégout pour la nature humaine qui peut parfois etre capable de tant de cruauté.
Ames sensibles, prenez garde! Bien que le style soit agréable à lire, j'avoue que j'ai eu parfois envie de refermer ce livre pour ne plus jamais l'ouvrir, tant l'histoire qui y est contée est dure et emplie de désespoir. De désespoir? Finalement, pas tout à fait à bien y réfléchir, car malgré tout ce qu'elle a vécu de plus immonde, Darling (qui dès la naissance en a franchement bavé) tient bon et continue sa route impassiblement. De quoi réfléchir à sa propre condition et se dire que vraiment la vie est belle.

Quatrième de couverture
Elle voulait qu'on l'appelle "Darling". Elle y tenait!
Pour oublier les coups recus depuis l'enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsure des cauchemars qui la hantent. Elle voulait que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les "Darling" du monde.
Elle a rencontré Jean Teulé. Il l'a écouté et lui a écrit ce roman. Un livre unique.

mercredi 14 novembre 2007

"L'empire des solitudes" - Marc Durin-Valois



Voilà un ouvrage qui m'a vraiment envouté. Un conte imaginaire dont on ne sait ni l'époque, ni le lieu. Un prince tyrannique en fuite, un tueur caché et des personnages dont on comprend au fil des pages à quel point chacun d'eux se retrouve seul avec ses pensées, ses aprioris et son histoire. Quel gachis et quelle tristesse!
A découvrir et à savourer absolument.

Quatrième de couverture
Un continent maudit, un pays pauvre, une capitale poussiéreuse qui est tombée aux mains des rebelles. Un autocrate, prince de sang, fuyant la défaite, qui a trouvé refuge dans le palais de sa jeunesse, au fin fond du désert. Un ministre corrompu, une favorite soumise, un serviteur muet, deux officiers impénétrables, seize soldats fanatiques pour toute escorte. Et sept journées, pas une de plus, qui restent au traître, caché parmi eux, pour assassiner le prince.

mardi 28 août 2007

"Chroniques de San Francisco" - Armistead Maupin


Un ouvrage qui faisait, lui aussi, depuis longtemps partie de ma bibliothèque. Me rappelant qu'une de mes meilleures amies avait lu et relu avec ravissement les sept tomes de cette saga, je me suis donc décidée à plonger dedans. Et effectivement, le résultat a été plutot concluant. :-)
Sans parler de grande littérature, le style n'est pas désagréable et les personnages attachants. A l'instar d'un sitcom à la "Friends", l'ambiance est sympathique et rafraichissante. Avec encore six tomes à lire, j'ai du pain sur la planche, mais j'ai plutot hate d'entamer le deuxième. :-)

Quatrième de couverture
Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du "beau volcan". Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour "chats errants". Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matrairche sur le vieux batiment qui abrite une poignée de célibataires: Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chomeur et disciple de "l'amour interdit" et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga.

mardi 13 mars 2007

"American psycho" - Bret Easton Ellis


Une fois de plus, ce livre faisait partie de ceux qui tronaient depuis un moment dans ma bibliothèque sans pour autant que je me décide à le lire. Il avait beau me faire de l'oeil depuis un moment, j'optais toujours finalement pour un de ses récits asiatiques que j'aime tant. Puis un jour, je ne sais si cette décision est le reflet de mon humeur du moment, mais je finis par le choisir, intriguée par cette histoire apparemment si célèbre de tueur psychopathe.

Au-delà de l'horreur qui se dégage de ce récit (car même si les scènes de crime n'apparaissent que vers la 200ème page, on peut dire qu'elles vont au-delà de ce qu'un être humain normal peut imaginer...), j'y ai trouvé aussi un message très cynique et d'une tristesse absolue, sans doute portrait de notre société de consommation. Ils paraissent tous si seuls ces personnages, à se préoccupés si peu les uns des autres, qu'on ne peut que les plaindre, même s'ils font partie du gratin de la société new-yorkaise. Si seuls que certains vont meme jusqu'à commettre (ou peut-etre seulement imaginer...) les pires actes, histoire de s'affirmer et d'attirer une attention que personne ne leur donne...
Patrick Bateman, malgré toute l'horreur qu'il dégage, finira (peut-etre) au fur et à mesure du récit par vous attrister, voire vous attendrir, mais au final comment déméler le vrai du faux?...

Quatrième de couverture
Patrick Bateman, 26 ans, flamboyant golden-boy de Wall Street, fréquente les endroits où il faut se montrer, sniffe quotidiennement sa ligne de coke, et surtout ne se pose aucune question. Parfait yuppie des années 80, le jour il consomme. Mais la nuit, métamorphosé en serial killer, il tue, viole, égorge, tronçonne, décapite.

Portrait lucide et froid d'une Amérique autosatisfaite où l'argent, la corruption et la violence règnent en maitres, "American psycho", qui fit scandale lors de sa parution aux Etats-Unis, est aujourd'hui un best-seller mondial.

samedi 30 décembre 2006

"L'Histoire de Pi" - Yann Martel


Ca faisait plusieurs fois que la couverture de ce livre m'attirait le regard. Son titre aussi éveillait ma curiosité, tant il n'avait rien à priori à voir avec un tigre. C'est donc lors d'une de mes descentes à la librairie (quand je ne ne plus résister à l'envie de revenir à la maison les bras chargés de bouquins) que je me suis finalement décidée à l'acheter et à l'entreposer sur mes étagères en attendant de le choisir comme livre du moment.

Le hic, c'était que j'avais entendu dire que ce livre racontait une sorte de voyage initiatique, et s'il y a un genre où je suis souvent restée imperméable, c'est bien celui-là. Je suis un peu honteuse en disant ça, mais il faut bien le reconnaitre, la plupart des romans de ce style m'ont souvent laissée de glace (notamment le cultissime Alchimiste de Paulo Cuelho, dont - à mon grand regret! - je n'arrive toujours pas à saisir l'intérêt). Rien que d'y penser, j'avais déjà la flemme... Mais quand même, l'histoire de ce naufragé et de son tigre ont quand meme fini par m'intriguer et je m'y suis mise. Et vraiment, j'ai bien fait.

Je me suis rapidement laisser emporter par le récit, ce qui ne m'a finalement pas tant étonnée que ça, puisque ce bouquin m'attirait beaucoup. Bien que certaines descriptions soient un peu longues, le style est quand meme très agréable à lire et l'histoire passionnante. Malgré des apparences de conte pour enfants, attention quand meme à certains passages du récit qui pourraient s'avérer difficiles pour certaines personnes sensibles, notamment si elles sont végétariennes! ;) La vie d'un naufragé accompagné d'animaux sauvages n'est apparemment pas de tout repos...

Quatrième de couverture
Piscine Molitor Patel, dit Pi, est le fils du directeur du zoo de Pondichéry. Lorsque son père décide de quitter l'Inde, la famille liquide ses affaires et embarque, accompagnée d'une étonnante ménagerie, sur un cargo japonais: direction le Canada. Le navire fait naufrage, et Pi se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide tigre du Bengale, est aussi du voyage. Comment survit-on pendant deux cent vingt-sept jours en tête à tête avec un fauve de trois cents kilos? C'est l'incroyable histoire de Pi Patel.

Fable métaphysique, roman d'aventures, L'Histoire de Pi - vendu à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde - est un miracle tant littéraire que commercial.

samedi 4 novembre 2006

"Le Dit de Tianyi" - Francois Cheng


Peu de livres ont jusqu'ici réussi à me faire venir les larmes aux yeux. Le dernier en date est "La joueuse de go", que je pourrais relire avec plaisir tant il m'a ému. Et bien voilà, ça faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé, mais "Le Dit de Tianyi" a, lui aussi, réussi à m'émouvoir aux larmes.
Pourtant, allez savoir pourquoi, je n'étais pas très motivée en commençant ce livre. Peut-etre un peu à cause du style, très poétique et détaillé, qui m'a sans doute fait peur au premier abord. Et pourtant, quel régal! Ce style qu'on pourrait croire barbant au premier abord est une vraie merveille de poésie et de douceur.
Précipitez-vous sur ce livre, les tragiques existences entremélées de Tianyi, Yumei et Haolang vous feront vibrer... peut-etre meme jusqu'à en pleurer. Une telle sensibilité ne laissera personne indifférent, j'en suis persuadée.

Quatrième de couverture
Lors d'un voyage en Chine, l'auteur retrouve le peintre Tianyi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tianyi a vécu l'avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement, encore imprégnée de ses traditions. Plus tard, durant les années cinquante, il a vécu en Occident, où il a connu la misère, mais aussi découvert une autre vision de l'art et de la vie.
De retour sans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux etres chers: Yumei, l'amante, et Haolang, l'ami. Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tianyi, à son tour, sera pris... Par-delà les évènements cependant, leur quete passionnée transfigurera le destin de chacun.
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d'origine, Francois Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998.

lundi 6 mars 2006

"Ma vie de geisha" - Mineko Iwasaki


Tout d'abord, il ne faut pas confondre ce livre avec le merveilleux roman d'Arthur Golden, "Geisha", qui sort en ce moment-même sur grand écran. Car si ce dernier est une pure fiction, "Ma vie de geisha" raconte de façon autobiographique la vie de Mineko Iwasaki qui fut une des geishas les plus célèbres de son époque.
L'oeuvre d'Arthur Golden fut la première que j'ai lu sur la vie de geishas, et il s'en est suivi beaucoup d'autres. Depuis, je ne peux m'empêcher de le comparer à tous les autres que j'ai pu lire sur le même sujet. Résultat des courses: même si "Geisha" est une fiction, il décrit de façon très précise et instructive la vie des geishas, et parfois mieux qu'un véritable récit tel que celui de Mineko Iwasaki. On apprend certes beaucoup de choses dans le roman de Mineko, mais j'ai eu parfois le sentiment que les choses n'étaient aussi bien décrites qu'elles auraient pu l'être. Peut-être est-ce dû au style d'écriture, à la quatrième de couverture alléchante ou au fait que je commence à connaitre pas mal de choses sur les geishas, vu le nombre d'ouvrages sur le sujet que j'ai déjà ingurgité. 8-)

Quoi qu'il en soit, "Ma vie de geisha" n'en reste pas moins très agréable à lire. Lisez les deux et vous vous ferez une idée. :)

Quatrième de couverture
"On a dit de moi que j'étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j'ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d'extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu'une profession - un véritable sacerdoce - m'ont finalement poussée à l'abandonner... Il est temps de lever les voiles du mystère qui plane autour de la vie des geishas. Je veux briser un silence vieux de trois cents ans. Je vous invite à me suivre dans le monde des fleurs et des saules, le monde de Gion-Kobu."
Voici le témoignage exceptionnel de celle qui fut, à maints égards, la dernière incarnation d'un art de vivre séculaire. Jugée digne de devenir l'héritière de la "maison de geishas" la plus prisée de Kyoto, Mineko Iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses - où magnats de l'industrie, monstres sacrés du cinéma et têtes couronnées se disputent sa compagnie -, que la condition des geishas, peu intruistes et soumises au bon vouloir de leurs clients, n'évolue pas dans le Japon post-féodal...

jeudi 26 janvier 2006

Quand les éléphants pleurent


Laissant de côté mon amour pour la littérature asiatique, j'ai commencé ce livre il y a quelques semaines. Traitant de l'émotion chez les animaux, ce livre est avant tout une étude scientifique qui prouve par de nombreuses démonstrations que les animaux, eux aussi, sont capables d'amour, de colère, de joie, de peine, etc.
Toute personne vivant aux côtés d'un ou plusieurs animaux n'a de toutes façons pas besoin de ce genre de démonstration. Pour ce genre de personnes (dont je fais évidemment partie :) ), ce livre deviendra une mine d'anecdotes émouvantes, de démonstrations intéressantes et d'exemples surprenants. Quant aux plus sceptiques, il leur montrera que même si la communication avec eux est difficile, nos congénères à poils, à écailles et à plumes sont avant tout des êtres sensibles qui méritent le respect.

Quatrième de couverture
Peur, joie, tendresse, colère... Qui n'a un jour constaté chez son animal favori la manifestation d'une émotion ou d'un sentiment ? Cet ouvrage montre toute la richesse de la vie émotionnelle des animaux et pose la question du comportement de l'homme à leur égart. Il propose également des portraits inoubliables, comme cet éléphant héroïque qui sauve un bébé rhinocéros, ou encore ce gorille mélomane qui ne veut pas manquer Pavarotti à la télévision. Déjà considéré sur le plan international comme le livre clé sur la condition animale, "Quand les éléphants pleurent" devrait radicalement bouleverser nos consciences. Car dans un monde où se pratiquent sans remords les tortures et autres aberrations qui nous ont menés à la vache folle, il devient vital de rappeler que le mot "animal" remonte au latin "anima", c'est-à-dire "l'âme".

jeudi 10 novembre 2005

"Funérailles célestes" de Xinran


Toujours à la recherche de romans d'origine asiatique, je me suis de nouveau penchée vers une nouvelle auteur chinoise, Xinran, dont j'ai lu le premier ouvrage "Chinoises" il y a quelques mois.
Il y a quelques années, Xinran était journaliste à Pékin et recueillait dans sa propre émission de radio les confidences de femmes chinoises (aujourd'hui rassemblées sous le titre "Chinoises"), qui avaient à l'époque (et peut-etre encore aujourd'hui ?) bien du mal à s'exprimer. C'est à cette période de sa vie que Xinran a alors fait la connaissance de Wen, qui lui a conté sa bouleversante histoire, aujourd'hui retranscrite dans "Funérailles célestes".
Ce roman passionnant et émouvant se lit vite et vous en apprendra beaucoup sur le Tibet à l'heure de la Révolution culturelle chinoise et alors que son envahissement par la Chine n'en est qu'à ses débuts, pourtant déjà bien sanglants...

Quatrième de couverture
"Funérailles célestes" est une histoire d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-délà de la mort. Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et la politique.
En 1956, Wen et Kenjun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kenjun s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari au combat sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée - le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Perdue dans les montagnes du nord, recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle et Deng Xiaoping. Mais elle aussi a changé: en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.

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