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lundi 31 octobre 2005

"Opium" de Maxence Fermine


J'adore tomber sur des romans et des auteurs inconnus. Je choisis souvent mes prochains livres de chevet pour des raisons pas franchement intellectuelles: une jolie couverture, un titre poétique... Bien sûr, je lis aussi des romans que des ami(e)s peuvent m'avoir conseillés; j'ai d'ailleurs découvert de véritables perles grâce à eux, comme "La joueuse de go" de Shan Sa ou "L'empire des solitudes" de Marc Durin-Valois.

"Opium" fait partie des romans issus d'une sorte d'achat compulsif: je ne me suis fiée qu'à son titre, identique au nom d'une de mes deux félines, et qui évoque irrémédiablement les charmes de l'Orient. L'histoire semble alléchante et la couverture est très belle; il semble que je sois bien tombée une fois de plus! :)

Quatrième de couverture
C'est une route aux mille parfums, aux mille périls aussi : celle qui, partant de Londres, suit la voie des Indes pour se perdre irrémédiablement dans l'Empire de la Chine. Un périple que l'on nomme la route du thé. Pour la première fois, en 1838, un homme va s'y aventurer, décidé à percer le secret des thés vert, bleu et blanc, inconnus en Angleterre. Au fil de son voyage, il va rencontrer Pearle, un riche négociant irlandais, Wang, le gardien de la vallée sacrée, Lu Chen, l'invisible empereur du thé et Loan, une chinoise aux yeux verts qui porte, tatouée sur son épaule, une fleur de pavot. Au terme de sa quête, l'opium. Un amour que l'on ne choisit pas.

mardi 25 octobre 2005

"Triste vie" de Chi Li


Après avoir succombé au succès marketing du "Da Vinci code", je retourne à mes anciennes amoures littéraires. Je n'ai jamais été attirée par les polars (aussi historiques soient-ils), j'aurais dû savoir que le roman de Dan Brown n'allait pas susciter en moi un intérêt nouveau envers ce genre de littérature. Non pas que ce roman soit mauvais, mais il aurait pu être tellement plus intéressant si son auteur avait plus pensé à son lecteur qu'à son porte-monnaie. :)
Bref, j'ai beau chercher, pour le moment rien ne me fait plus vibrer que les romans asiatiques. Ces pays ont une histoire parfois si sombre, mais avec une culture si riche...

Je me suis donc mise à la recherche de mon prochain livre de chevet... de préférence d'origine asiatique. :) Et me voilà de retour avec "Triste vie", court roman d'origine chinoise, dont le titre vous plonge immédiatement dans une ambiance mélancolique.

"Triste vie" raconte l'histoire de ce que peut être une vie misérable et banale, au coeur de la Chine populaire des années 80. Ces années, pourtant si proches, témoignent de la profonde misère qu'il peut régner chez ces innombrables familles chinoises, celles-là même qui sont à mille lieues de la course aux nouvelles technologies de la Chine d'aujourd'hui.

Quatrième de couverture:
Yin Jiahou se lève à cinq heures dans la pièce inconfortable et exiguë qu'il partage avec sa femme et son fils de quatre ans. Il ne rentrera que tard le soir pour retrouver une vie conjugale monotone empoisonnée par la question - cruciale - du logement. Entre-temps, il aura fait la queue partout ; affronté, son fils dans les bras, la cohue des transports en commun ; appris avec dépit qu'il ne touchera pas la prime qu'il escomptait. Il aura médité sur la distance qui sépare la réalité du rêve, songé avec mélancolie aux espoirs de sa jeunesse et à d'autres amours possibles, passées et à venir. Tempéré par une ironie tendre et désabusée, Triste vie constitue un témoignage poignant sur des vies insignifiantes et ordinaires, ignorées des rubriques de géopolitique, sur lesquelles repose pourtant le destin de la Chine de demain.