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jeudi 28 septembre 2006

Au pays des gourmands


Je sais que ce n'est un scoop pour personne, mais je confirme, les Américains sont vraiment de gros gourmands! C'est ce que j'ai pu constater ces derniers temps alors que je suis en voyage d'affaires pour quelques jours dans une petite ville de Caroline du Nord. Et ce n'est vraiment pas un mythe!

Par exemple vous avez une petite faim dans l'avion? Ok, on vous propose des crackers. Mais attention, pas n'importe lesquels. Car ils ne sont pas simplement fourrés au beurre de cacahuètes, mais d'un mélange miel-beurre de cacahuètes!

Une envie de chocolat chaud pour le gouter? Alors là, oui, mais ce sera avec des morceaux de chamallows à l'intérieur s'il vous plait. :)


Moi qui suis une adepte de tout ce qui est sucré, j'ai trouvé mes maitres.


Autre chose aussi qui n'a rien d'une légende ici: le fameux doggy-bag.

Il faut savoir que je suis une très petite mangeuse. Ca doit etre dû à la taille de mon estomac ou je-ne-sais-quoi, mais je suis du genre à me rassasier très vite. Ils sont vraiment rares les repas où je finis mon assiette, ce qui ne manque pas de me mettre mal à l'aise (surtout quand je vois plusieurs paires d'yeux désaprobateurs posés sur moi et mon assiette à moitié pleine...). Et j'ai beau essayé de demander de petites quantités, on me répond toujours "Meuh non, allons allons!" et zou, me voilà avec une assiette pleine à ras-bords! C'est leur faute, ils l'auront bien cherché!

Bref, aux US, ils ont donc ce magnifique concept qui semble convenir à tout le monde, les restaurateurs et les petits mangeurs (les gros mangeurs n'étant pas concernés, bien sur): on ramène les restes et on finit le repas plus tard.
C'est ainsi qu'il y a 2 jours, j'ai eu droit à mon premier doggy-bag. Un restaurant excellent, un plat végé à se damner, mais je n'ai vraiment pas pu finir. Vraiment impossible, je n'ai même pas pris de dessert (c'est pour dire!). Me voyant génée par la situation, un collègue américain me dit alors qu'il n'y a aucun problème, que je n'ai qu'à ramener tout ça avec moi. Evidemment, ça m'a fait bizarre, mais devant le regard implorant du serveur me demandant si je veux bien une petite boite pour emmener le reste et avec l'encouragement de mon collègue "Come on! Be an american!", hop, je me suis lancée.
Ouf, y avait pas de quoi en faire une histoire! :)

Franchement, le doggy-bag ya pas mieux, l'essayer c'est l'adopter:
- Perso, ça m'enlève un poids: "Mais non monsieur, c'était très bon, mais c'est juste que j'ai plus faim, je suis vraiment désolée, excusez-moi, pardon, pardon..."
- Ca vous permet de ramener un bon repas à la maison.
- Et ça soulage serveurs et chefs cuistot, prêts à se faire hara-kiri si vous ne ramenez pas votre assiette complètement vide.


C'est-y pas génial comme système? Moi, je suis fan.

vendredi 4 août 2006

J'y retourne!!


Quelle veinarde je suis! Souvenez-vous, il y a environ un mois de ça, je passai quelques jours à Shanghai. Envoyée par le boulot, j'ai quand même eu la chance d'y passer un week-end (de folie, je tiens à le dire en passant! 8-) ). De retour en France, je m'étais promis d'y retourner dans les plus brefs délais...

Et cette promesse sera tenue! En effet, je décolle à nouveau pour Shanghai le 18 août! Et cette fois-ci, j'y vais pour une bonne quinzaine de jours! De quoi faire des montagnes de photos... ;-)


Dans 15 jours, je serai de nouveau là-bas...

jeudi 20 juillet 2006

Dur dur d'être de retour


Pas facile de reprendre la vie quotidienne après tous ces voyages...
Pas facile de retrouver son petit appart aixois et la routine auto-boulot-dodo...

Je ne sais si c'est la chaleur ou autre chose, mais je tiens une flemme terrible en ce moment. Il faut dire aussi que j'ai vu tellement de choses et de gens différents ces dernières semaines que tout me semble bien fade ici. A croire que la seule petite joie que j'ai eu à revenir a été de retrouver mes minettes.

Bref, en attendant que le moral revienne, voici une petite vue de la colline du Parlement à Ottawa. Même si elle ne semble pas payer de mine au départ, cette ville m'a enchantée. La balade le long des écluses vaut notamment le détour.


Ottawa. Cette balade au bord du canal, quel romantisme...

samedi 1 juillet 2006

Pas le temps de bloguer


Ca fait 3 semaines que je suis par monts et par vaux.

J'ai notamment été là :

Shanghaï...


Là aussi:

New York...


Et en ce moment, je suis là:

Montréal.


C'est bon d'être en vacances! 8-)

mardi 4 avril 2006

Shopping asiatique


J'ai eu la joie de découvrir l'année dernière l'immense supermarché Paris Store de Marseille (ils ont même pas rebaptisé ça en Marseille Store, ces salos de parigots! ;-) ). Plus qu'une petite boutique asiatique, c'est carrément un hypermarché qui vous attend là-bas, fourmillant de mille-et-un ingrédients et objets divers d'origine asiatique.
La pauvre européenne que je suis a d'ailleurs plusieurs fois été décontenancée par ce qu'elle a pu trouver là-bas (vous savez comment on cuisine la laitue salée en boîte, vous?), quand elle n'a carrément pas eu des hauts-le-coeur devant les bocaux de méduse marinée ou de groins et d'oreilles de porc au vinaigre. Avouez que pour une végétarienne, c'est quand même un peu rude à supporter...

Quoi qu'il en soit, si on évite soigneusement le rayon boucherie, on trouve de formidables ingrédients à des prix défiants vraiment toute concurrence. Ma trouvaille préférée: sans aucun doute, le tofu frit disponible au rayon frais. Revenu à la poêle avec un peu de sauce soja, c'est un régal.


Ci-dessus, une partie de mes trouvailles (de gauche à droite)
- lait de coco en boîte
- champignons shiitake en boîte
- lait de soja
- noix de coco confite (une pure merveille!)
- mangue séchée
- petits flans à la mangue
- tofu frit
- bloc de tofu nature
- farine pour ha-cao
- plats végétariens en sachets au faux goût de boeuf et de poulet
- plat végétarien en boîte, cuisiné à l'aigre-douce


Paris Store
61 bd Plombières
13003 MARSEILLE
Tél: 04 96 16 08 88

vendredi 17 mars 2006

Quand BodyShop vend son âme au diable


Le numéro 1 mondial des cosmétiques, le français L'Oréal, a annoncé, dans la matinée de vendredi 17 mars, qu'il allait acheter la chaîne britannique de magasins Body Shop, pour 940 millions d'euros.

Un accord a été conclu avec le conseil d'administration de Body Shop International portant sur le lancement d'une offre publique d'achat recomandée en numéraire sur la totalité du capital de la société britannique. L'Oréal précise, dans un communiqué, qu'il a reçu de la part des fondateurs Gordon et Anita Roddick ainsi que de l'ensemble des administrateurs de Body Shop "leur engagement irrévocable d'apporter leurs titres à l'offre".

Les fondateurs de Body Shop, Gordon et Anita Roddick, détiennent 19,2 % du capital et sont membres non exécutifs du conseil d'administration. L'un de leurs amis, Ian McGlinn, qui leur avait prêté de l'argent pour lancer l'entreprise, a une participation de 21%. Le fonds américain Fidelity est le premier actionnaire institutionnel avec environ 13 % du capital.

Ce rachat n'est pas une surprise. L'Oréal avait indiqué, le 23 février, en étudier la possibilité. Cette acquisition permet à L'Oréal de renforcer sa présence dans la distribution. "Cette acquisition renforcera le portefeuille de marques de L'Oréal, avec une marque très complémentaire, à l'identité et aux valeurs fortes. L'Oréal s'engage à respecter ces valeurs", commente le groupe.

Body Shop, connu depuis 1976 pour ses savons aux fruits et son opposition à l'expérimentation sur les animaux, comptait 2 085 boutiques dans 54 pays du monde à la fin août 2005 et a réalisé un chiffre d'affaires de 603 millions d'euros sur l'exercice achevé à la fin février 2005. Le groupe est principalement implanté en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Depuis 2005, il diversifie son implantation, avec l'ouverture de magasins en Russie et en Jordanie.

- Sources: Le Monde, AFP, Reuters -



On peut se demander comment BodyShop, qui se targue pourtant d'une éthique sans faille, a pu accepter un tel arrangement, notamment quand on connait la position du géant L'Oréal par rapport aux tests sur animaux, ou quand on voit ce que L'Oréal fait du commerce équitable (ne cherchez pas, ils ne font... rien).
Comme quoi, quelques millions de dollars peuvent mettre à mal les plus belles intentions...

Les valeurs de base de BodyShop... que sont-elles devenues?

Contre l'expérimentation animale
We consider testing products or ingredients on animals to be morally and scientifically indefensible.

Support du commerce équitable
We support small producer communities around the world who supply us with accessories and natural ingredients.

Soutient à l'estime de soi
We know that you're unique, and we'll always treat you like an individual. We like you just the way you are.

Défense des droits de l'homme
We believe that it is the responsibility of every individual to actively support those who have human rights denied to them.

Protection de la planète
We believe that a business has the responsibility to protect the environment in which it operates, locally and globally.



Rappelons que L'Oréal est aujourd'hui un des plus gros "consommateurs" de lapins, souris et autres cochons d'Inde pour ses tests cosmétiques. Détail sordide, les lapins sont particulièrement appréciés pour cette particularité qui leur est propre: leurs yeux ne produisent que très peu de larmes. Ils ne peuvent ainsi donc pas évacuer les divers corps étrangers et produits irritants que l'on peut leur injecter...

Pensez à eux...



Plus d'infos ?

dimanche 26 février 2006

Blog meme


Merci à Anne de BlogBio, qui m'a gentiment fait passer ce questionnaire. Je vais essayer de me concentrer car, en général, je suis une vraie plaie pour répondre aux questions: plus indécise que moi, ya pas! ;)

1. Comment avez vous découvert les blogs culinaires?!
J'avais déjà une sorte de site web, mais je n'étais pas très motivée au départ. Puis, j'ai découvert par hasard le blog de Cléa qui m'a ensuite dirigée vers BlogActu, où j'ai découvert des centaines de nouveaux blogs.

2. Quel blog vous a le plus inspiré au début de votre aventure? celui qui vous a permis de dire "moi aussi j'ai envie"!
Réponse visible à la première question: c'est le très intéressant blog de Cléa, bien sûr! :)

3. Pourquoi vous vous êtes lancé dans l'aventure?
Végétarienne depuis peu, j'avais surtout envie de parler de cette nouvelle passion. Il faut l'avouer: le végétarisme fait peur aux gens. Mais c'est surtout parce qu'il est très méconnu! J'avais donc principalement envie de le faire connaitre en montrant qu'il est très facile de devenir végé et surtout en expliquant pourquoi: pour les animaux, pour la santé et pour la planète.

4. Comment et pourquoi avez vous choisi ce nom pour votre blog?!!
Il faut dire que le nom de mon blog n'est pas très original! C'est principalement car ce blog n'est pas dédié à un sujet en particulier. Evidemment, en ce moment, il parle surtout de cuisine, mais je voulais surtout qu'il me représente et soit le reflet de ce que j'ai envie de partager. Tout simplement. :)

5. Petit bilan personnel : ce que le blog vous apporte, etc...
En gros, ce blog me permet de partager ce qui me passe par la tête avec qui veut l'entendre. Chacun peut passer ici, piocher quelques recettes, voir des photos de mes chats ou en apprendre plus sur le végétarisme et la protection animale. Je suis contente de mes quelques visiteurs et de pouvoir leur montrer qu'on peut se nourrir et vivre sans accabler le monde animal et sans passer totalement pour quelqu'un d'original. D'ailleurs, pour l'instant, personne n'a pu relever ce défi: me donner une seule bonne raison de ne pas être végétarienne.
De plus, je suis ravie d'avoir fait la connaissance, via la blogosphère, de nombreuses personnes de divers horizons et divers pays. S'il y a bien quelque chose qui me touche le plus, c'est ça, sans aucune hésitation.
Petit bémol auquel je ne m'attendais pas: un blog, c'est vraiment du boulot!!!


Merci encore à Anne d'avoir pensé à moi. Que ceux qui n'ont pas encore répondu à ce questionnaire et qui en ont envie ne se gènent pas, je repasse le flambeau à qui le veut. :)

lundi 13 février 2006

Moments de grâce en Mongolie


Il y a des jours comme ça où vous tombez par hasard sur la jaquette d'un film dans une vidéothèque, un film dont vous n'avez jamais entendu parler, et ce film vous transporte dans un magnifique rêve éveillé.

C'est ce qui m'est arrivé il y a quelques semaines quand j'ai choisi de voir "L'histoire du chameau qui pleure". Grande amoureuse des animaux (au cas où vous auriez pas rémarqué ;) ), je ne pouvais pas passer à côté d'un film paré d'un si beau titre. J'ai donc tenté le coup et franchement, je suis tombé sous le charme.
En Mongolie, il est une légende qui raconte que lorsqu'une chamelle a eu du mal à mettre bas, il arrive souvent qu'elle rejette son petit tant elle a souffert. On peut alors soulager l'âme en colère de la chamelle en appellant un violoniste qui essaiera de l'émouvoir par la musique, afin de la réconcilier avec son bébé. D'origine mongole, c'est cette histoire qu'a voulu raconter la réalisatrice Byambasuren Davaa en filmant une authentique famille mongole dans sa vie de tous les jours.
Ce film est vraiment un enchantement du début à la fin : musique, paysages, personnages, relations animaux/humains, etc, tout y est bouleversant de beauté et de simplicité. Une véritable bouffée d'oxygène... et un vrai coup de foudre pour la Mongolie.
Bande annonce.

Suite à cette révélation sur la Mongolie, je me suis alors précipitée pour voir "Le chien jaune de Mongolie" de passage dans un cinéma d'auteurs d'Aix. Et c'est le jour même de la scéance que j'ai eu la bonne surprise de voir que ce film était de la même réalisatrice, Byambasuren Davaa. J'étais sûre de ne pas être déçue... et je ne l'ai pas été! :)
Ici, la réalisatrice nous montre la vie d'une famille de nomades du Nord de la Mongolie. Un jour, leur fille aînée de six ans, Nansa, trouve un jeune chien qu'elle décide de ramener avec elle. Son père, pensant qu'il va leur porter malheur, exige qu'elle s'en débarasse. La petite fille décide alors de le cacher, mais le jour où la famille déménage, elle se voit contrainte d'abandonner le chien...
Une fois de plus, Byambasuren Davaa nous a offert une pure merveille, qui nous transporte loin, très loin. La musique y est une fois de plus obsédante et on s'attache à cette famille et à son mode de vie. On en vient même à les envier, eux qui n'ont pourtant ni Internet, ni TV... :)
Bande annonce.

vendredi 20 janvier 2006

Tout shusssss !


Hé oui, cet après-midi, je pars au ski pour le week-end !
Voilà 3 ans (voire 4) que je n'y ai pas été, j'ai un peu peur du résultat... Blancheur, montagne et vin chaud, rien de mieux pour s'évader un peu du quotidien. :)

- Bon week-end ! - 8-)

mercredi 28 décembre 2005

Et si en plus y'a personne...


Entendue il y a quelques semaines à la radio, cette chanson d'Alain Souchon m'a beaucoup touchée. Il n'a pas tout à fait tort et la question mérite vraiment d'être posée, tant le doute subsistera toujours: et si tout ça n'était qu'un gigantesque gâchis ?


(Source : www.alainsouchon.net)

Abderrahman, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peurs souhaitées
Tant de démagogues de temples de synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées

Tant d'angélus
Ding, Qui résonnent
Et si en plus
Ding, Y'a personne

Abderrahman, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeur
De musiques antalgiques
Tant d'antidouleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystère
Tant de compassion et tant de revolvers

Tant d'angélus
Ding, Qui résonnent
Et si en plus
Ding, Y'a personne

Arour hachem, Inch'Allah
Are Krishna, Alléluia

Abderrahman, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n'était que le plaisir
De zigouiller

Et l'angélus
Ding, Qui résonne
Et si en plus
Ding, Y'a personne

Et l'angélus
Ding, Qui résonne
Et si en plus
Ding, Y'a personne

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